En somme il suffit semble-t- il de croire
aux quelques deux trois mots ceux qu’on dit souvent
pris dans l’expérience de l’enfance par exemple ou
celle
d’une rencontre qu’on a faite avec le temps des visages
je les entends c’est dans un volumineux léger silence
le plan d’un pré en herbe fleuri ça sent bon
des gestes grands qui mélangent le travail avec du
sourire
pourtant c’est fatigant ça continue longtemps même
à la fin c’est compliqué de comprendre comment se
mêlent dedans
le mot cœur les vêtements connus avec l’ambiguïté je
sais mal comment
qu’est-ce que ça veut dire croire aux mots quand
les voilà dits ?
James Sacré, Figures qui bougent