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le jour est déjà là le bleu du ciel
monte les marches claires
je l’entends accrocher aux
lambeaux des rêves la douceur
fraîche des désirs souterrains
les pétales des roses papillonnent
un peu du bruit du monde s’invite
de si près que je pourrais y plonger
ma main enfiévrée de mirages
nommez-moi encore de ce mot
que vous me murmuriez à l’oreille
vous le vent d’été vous l’ombre claire
vous au nom parallèle au mien
nommez-moi et nommez nos rires
Astrid Waliszek